Même si la plupart des gens connaissent la différence entre une inhumation et une crémation, le choix reste difficile, surtout si vous n'avez aucune raison religieuse de faire un choix en particulier. Nous essayons donc de répondre à toutes les questions que vous pourriez encore avoir.
Inhumation
Comment choisir un cercueil ? Déterminez d’abord votre budget, car il existe des cercueils en pin très simples, mais aussi des cercueils design faits à la main. La différence de prix entre les deux est bien sûr évidente. L’étape suivante consiste à réfléchir au type de cercueil approprié aux funérailles.
Cercueils écologiques
Si le défunt était soucieux de l’environnement, il existe toute une gamme de cercueils fabriqués à partir de matériaux écologiques et responsables : bambou, osier, pin, résidus de canne à sucre, etc.
Si du bois est utilisé pour un cercueil écologique, il est généralement non traité et certifié FSC. Il existe même des cercueils qui portent un label officiel FairTrade. Le capitonnage est également prévu, le tissu est généralement constitué de coton ou de lin non blanchi. Les poignées sont en corde ou en bois.
Touche personnelle
Un cercueil personnalisé ne doit pas être sophistiqué pour autant. Sur certains modèles, vous pouvez par exemple faire imprimer une image de fleurs, de chevaux, d’instruments de musique, etc. Des photos personnelles sont également possibles si la résolution est suffisamment élevée.
L’utilisation de couleurs uniques est la forme de personnalisation la plus fréquemment choisie. Les cercueils en laque de piano, du noir au bleu marine, de l’aubergine au gris foncé, sont une nouvelle tendance. Ils ne sont pas bon marché, mais témoignent d’une grande classe et dignité.
Après la mise en terre du cercueil au cimetière, il peut s’écouler un certain temps avant que la tombe soit recouverte d’une dalle de béton et pourvue d’une pierre tombale. Cela ne se produit volontairement que quelques semaines plus tard pour que la terre ait eu suffisamment le temps de se tasser. Si la pierre est posée directement, il y a en effet un risque élevé d’affaissement.
De nombreuses communes optent pour un cimetière uniforme. Cela signifie que le format de la pierre tombale est fixe : avec une hauteur, une largeur et une épaisseur maximales. Vous pouvez toutefois y apporter un peu de variation, mais l’époque des monuments funéraires imposants ou spectaculaires est bel et bien révolue.
Votre partenaire funéraire Sereni vous mettra en contact avec les entreprises qui réalisent des pierres tombales et des pierres commémoratives. S’il s’agit d’un travail sur mesure, elles doivent être réalisées par des tailleurs de pierre spécialisés. Demandez au préalable une visualisation de votre projet en 3D, vous aurez ainsi une bonne idée de ce qui est réalisé pour vous.
Le matériau le plus couramment utilisé pour les pierres tombales est le granit. La pierre bleue, le verre ou l’aluminium sont également possibles. Si vous souhaitez faire graver un texte ou une image particulière sur la pierre, vous pouvez faire appel à un graveur lapidaire.
Un recouvrement standard et une pierre tombale standard sont moins coûteux qu’un monument funéraire entièrement réalisé sur mesure. Les tailleurs de pierre s’occupent également de la pose de la pierre au cimetière. La plupart des entreprises vous donnent une garantie de 30 ans environ sur la pierre naturelle et sur l’affaissement éventuel des pierres tombales.
Concession
Vous voulez une sépulture préservée pendant plus de dix ans ou vous voulez, le jour venu, être enterré avec vos proches ? Optez dans ce cas pour une sépulture ou une concession payante.
Le délai de concession commence à la date d’inhumation du premier défunt. Le prix des concessions peut varier d’un cimetière à l’autre et est parfois soumis à des conditions et délais différents. La durée maximum d’une concession est de 50 ans.
Au moins un an avant l’expiration de la concession, l’autorité compétente établit un acte proposant un éventuel renouvellement. Une copie de cet acte est affichée pendant un an tant auprès de la sépulture ainsi qu’à l’entrée du cimetière. Si le renouvellement n’est pas demandé à temps, la concession expire.
Les prix et les conditions d’une concession sont déterminés de manière autonome par les villes et les communes.
Frais d’entretien
Une pierre tombale est obligatoire pour une concession. Cela signifie que les proches sont tenus d’entretenir la pierre tombale. Vous pouvez le faire vous-même ou confier cette tâche à une entreprise spécialisée.
D’autre part, des frais d’entretien sont parfois facturés pour l’ensemble du cimetière, il s’agit par exemple des coûts pour l’accès et les espaces verts communs.
En premier lieu, il faut tenir compte des coûts de l’entreprise de pompes funèbres, qui varient selon le budget et les souhaits spécifiques de chacun.
En dehors de ces coûts, la loi prévoit que toutes les villes et communes sont tenues d’offrir une sépulture gratuite aux résidents décédés.
Une sépulture non concédée est prévue pour l’inhumation d’une seule personne, pour une durée minimale de 10 ans, non convertible en concession. 10 ans est le minimum, certains cimetières appliquent des durées minimales plus longues.
Après ces dix ans, la commune ou la ville où se trouve la tombe a le droit d’enlever la dépouille mortelle. Cette exhumation est gratuite. Une sépulture non concédée ne peut pas être prolongée ou devenir concédée par la suite.
Vous pouvez aménager cette sépulture gratuite avec, par exemple, une pierre tombale ou une croix, en tenant compte des règles locales. Cela implique bien sûr des coûts.
Certaines villes ou communes peuvent encore facturer des frais supplémentaires (externes) pour une sépulture non concédée, par exemple pour la plaque de fermeture d’une niche de columbarium et sa gravure.
On peut opter pour une sépulture familiale qui est mise à disposition par le biais d’une concession, pour une période de trente à cinquante ans.
En général, plusieurs concessions sont demandées les unes à côté des autres afin qu’il y ait de la place pour plusieurs personnes. Un caveau est également une possibilité. Il existe des caveaux pour 2, 4, 6, voire 10 personnes. Une pierre tombale est obligatoire dans ce cas.
Certaines communes ou villes ne proposent toutefois pas de concession, renseignez-vous donc bien à ce sujet.
Crémation
La crémation est le processus par lequel le corps du défunt est incinéré. La crémation est complètement séparée de la cérémonie et a généralement lieu avant ou après la cérémonie sans que la famille soit présente. Si souhaité, deux membres de la famille au maximum peuvent être présents lors de l’introduction du cercueil dans le four crématoire. Il est important d’en informer à temps votre partenaire funéraire étant donné que ce n’est pas du tout une pratique courante.
Avant que le cercueil ne soit introduit dans le four crématoire, l’identité du défunt est une nouvelle fois vérifiée. Le numéro d’enregistrement mentionné sur l’autorisation d’incinérer doit correspondre au numéro de la pierre d’identification réfractaire placée sur le cercueil. Cette pierre sera récupérée en même temps que les cendres afin de constater une fois de plus l’identité des cendres.
Le processus de crémation proprement dit dure environ 75 minutes. La crémation est totalement inodore et sans fumée. Après chaque incinération, le four crématoire est entièrement nettoyé. Après quelques heures, un aimant est utilisé pour extraire des cendres tous les résidus métalliques tels que clous, agrafes, métal chirurgical et autres métaux. La pierre d’identification réfractaire est également séparée. Ensuite, les cendres restantes sont concassées dans un broyeur. Les cendres sont ensuite placées dans une urne.
En Belgique, les cendres du défunt sont remises à la famille quatre semaines après l’incinération.
Il existe plusieurs options pour les cendres après la crémation, notamment :
- inhumation de l’urne au cimetière,
- placement de l’urne dans le columbarium du cimetière,
- dispersion des cendres sur la parcelle du cimetière prévue à cet effet,
- dispersion des cendres sur la mer territoriale contiguë au territoire de la Belgique,
- dispersion des cendres à un endroit autre que le cimetière ou la mer territoriale contiguë au territoire de la Belgique (un autre endroit que le cimetière nécessite le consentement écrit du propriétaire et doit être notifié lors de la déclaration de décès),
- inhumation des cendres à un endroit autre que le cimetière,
- conservation des cendres à un endroit autre que le cimetière,
- dispersion des cendres sur une parcelle publique désignée par la ville ou la commune, par exemple un cimetière naturel.
Cela dépend aussi bien entendu des souhaits du défunt, consignés dans un testament ou une demande introduite auprès de la commune.
Si le défunt n’avait pas de souhaits spécifiques, c’est aux proches de décider. Dans ce cas, une demande écrite commune est requise de la part :
- du conjoint ou de la personne avec laquelle le défunt formait un ménage de fait
- tous les parents ou alliés au premier degré
Dans le cas d’un mineur, une demande écrite des parents ou du tuteur est nécessaire. Une telle demande écrite doit être introduite auprès de la commune avant l’incinération.
Vous pouvez choisir de conserver une petite quantité symbolique de cendres. Vous devez en faire la demande à l’avance auprès de votre partenaire funéraire et il vous remettra les cendres dans un support spécial le jour des funérailles ou après.
N’oubliez pas non plus que si vous désirez que les cendres d’une dépouille soient enterrées ou placées dans une niche de columbarium du cimetière pour une période déterminée, il vous faut demander une concession. La commune fixe la durée de la concession, avec un maximum de cinquante ans.
Si vous ne demandez pas de concession, la tombe peut être retirée ou la niche du columbarium vidée après dix ans.
Un columbarium est une niche dans le cimetière où l’urne cinéraire peut être placée, généralement dans un mur ou une colonne, toujours en fonction de l’infrastructure du cimetière concerné. Une niche dans le columbarium peut – si elle est achetée – être utilisée pour plusieurs urnes.
N’oubliez pas non plus que si vous désirez que les cendres d’une dépouille soient enterrées ou placées dans une niche de columbarium du cimetière pour une période déterminée, il vous faut demander une concession. La commune fixe la durée de la concession, avec un maximum de cinquante ans.
Si vous ne demandez pas de concession, la tombe peut être retirée ou la niche du columbarium vidée après dix ans.
De plus en plus de personnes choisissent de conserver (un peu de) les cendres de leur(s) proche(s) décédé(s). Cela peut se faire dans une urne décorative ou un bijou commémoratif.
De nombreuses personnes connaissent uniquement l’urne classique : un grand vase ou un pot avec un couvercle. Cela crée toutefois une image erronée, car le choix d’urnes est énorme. Chaque année, les urnes font l’objet d’innovations les plus variées, que cela concerne la forme, le matériau ou la fonctionnalité. Il existe même déjà des urnes réalisées par des imprimantes 3D.
Réfléchissez à l’avance si vous voulez faire fabriquer un bijou commémoratif. Ce sont des bijoux qui peuvent renfermer les cendres du défunt. Votre partenaire funéraire Sereni demandera alors au crématorium de conserver séparément une quantité symbolique de cendres, qui pourra être envoyée dans un petit récipient au créateur de votre bijou.
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Est-ce que je reçois les cendres juste après la crémation ?
Les cendres peuvent également être dispersées ou enterrées dans votre propre jardin.
Si vous souhaitez disperser les cendres sur une propriété qui n’est pas celle du défunt, vous devez obtenir une autorisation écrite de son propriétaire.
Aucun document n’est requis par la loi pour l’exportation de cendres. Néanmoins, il est judicieux de joindre à l’urne un certificat de décès (en anglais) et un certificat d’incinération.
Nous vous recommandons également, si vous voyagez en avion, de vérifier auprès de la compagnie aérienne concernée si et comment vous pouvez emporter l’urne avec vous.
Les règles relatives à la dispersion varient d’un pays à l’autre. Il est donc préférable de demander l’autorisation auprès de l’ambassade du pays concerné.
En règle générale, il est permis de transporter une urne comme bagage à main si :
- celle-ci est dissimulée dans un sac à main solide
- il s’agit de préférence d’une urne en carton
- il s’agit de préférence d’une urne en carton
- tous les documents requis sont à portée de main (certificat de décès, document d’incinération estampillé)
En principe, la personne qui a ordonné la crémation est aussi celle qui a accès aux cendres.
Le coût d’une crémation est d’environ 600 euros. On ne parle ici que du prix de la crémation dans le four crématoire, fixé par le crématorium. Les coûts supplémentaires qu’impliquent des funérailles varient considérablement en fonction des choix que vous faites.
Si vous voulez que l’urne soit placée dans un columbarium, vous dépendez ici aussi des tarifs de la commune. Une place dans un columbarium ou une parcelle d’inhumation des urnes n’est pas toujours gratuite. Les tarifs varient fortement d’une commune à l’autre.
Le prix d’une urne dépend aussi de vos souhaits : une magnifique urne au design italien ou une urne biodégradable ? Il en va de même pour les bijoux ou les objets dans lesquels on peut conserver un peu de cendres : il peut s’agir d’un pendentif en or ou d’un bougeoir en verre. Les possibilités sont infinies. Votre partenaire funéraire Sereni peut vous montrer de nombreuses options, mais c’est vous qui décidez en fin de compte du budget que vous voulez y consacrer.
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