Sereni et le sculpteur Johan Tahon sont en contact depuis quelque temps déjà et se rencontrent régulièrement dans le cadre des rituels funéraires, de l'art et de la spiritualité. Dans leurs conversations, ils abordent à la fois les rituels d'adieu archaïques des premiers humains et la manière dont nous, en tant que personnes modernes, pouvons donner forme à un adieu digne (et spirituel).
Connaissances, cultuur, Deuil, Historique, Spécial
Photo © Eva Feliers.
Sereni et le sculpteur Johan Tahon sont en contact depuis quelque temps déjà et se rencontrent régulièrement dans le cadre des rituels funéraires, de l’art et de la spiritualité. Dans leurs conversations, ils abordent à la fois les rituels d’adieu archaïques des premiers humains et la manière dont nous, en tant que personnes modernes, pouvons donner forme à un adieu digne (et spirituel).
C’est l’objet de ce projet ; Comment donner une forme au fait existentiel du deuil ?
Lorsque nous entendons le mot Nirvana, nous pensons immédiatement au bouddhisme. En effet, c’est un concept bouddhiste, il fait référence à l’immortalité bouddhiste et il peut également faire référence au paradis. On pense au concept archaïque de l’adieu et de l’au-delà, mais aussi au concept contemporain, par exemple à la mort tragique de Kurt Cobain (groupe grunge Nirvana).
Le projet consiste en une série de cinq expositions qui se tiendront dans différents lieux de Sereni, échelonnés sur plusieurs années.
Dans ce projet d’exposition, Johan Tahon invite chaque fois un collègue artiste à se joindre à lui, ainsi que des personnes du monde funéraire, pour réfléchir à de nouveaux rituels et de nouvelles formules qui rendent possibles un adieu digne.
Pour la première exposition, Johan Tahon a choisi de combiner ses propres sculptures – en argile et en bronze – avec le travail de Stefan Peters. Les paysages étranges de Stefan Peters semblent être des lieux éthérés, sans personne, sans mouvement, une zone mystérieuse qui pourrait faire référence à l’au-delà.
Nous souhaitons vous inviter, à l’exposition de Johan Tahon et Stefan Peters.
Dimanche 3 octobre 2021
De 14h-17h
Leiekant Sereni
Rekkemsestraat 83
8510 Kortrijk-Marke
Johan Tahon (Menen, Belgique, 1965) n’est pas devenu sculpteur. Il l’a toujours été et le sera toujours. Pour lui, sculpter est comme respirer. Très tôt, il découvre que les objets donnent de la légèreté à la lourdeur de l’existence.
www.johantahon.be
Pour Stefan Peters, le poids de la peinture est inextricablement lié au sens et au vide de l’existence. Avec une fascination spécifique pour le langage de la peinture, Peters déverrouille l’imagerie depuis plusieurs années afin de pénétrer plus profondément dans la réalité.
www.stefanpeters.be
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