La société « Begrafenissen Bloyart » a été fondée par Olivier Bloyart, pompier bénévole et fabricant d’escaliers, et son épouse Jacqueline Marescau. Une table et une chaise… il ne leur a rien fallu de plus pour créer l’entreprise en 1959, juste en face du funérarium actuel. Olivier s’occupe non seulement de l’accueil des familles, de l’exposition, de la cérémonie et des démarches administratives, mais il se charge aussi lui-même de la fabrication des cercueils. En 1969, Carine, la fille aînée de ses trois enfants, rejoint l’entreprise. Son époux, Carlos Vandamme, vient aussi leur prêter main-forte pendant un certain temps.
En 1971, Olivier ouvre le premier funérarium de Flandre occidentale. Il compte à l’époque 4 chambres funéraires. Deux ans plus tard, il totalise 9 chambres funéraires. Pedro Vandamme, le fils de Carine et Carlos, s’intéresse à la profession de son grand-père et reprend l’entreprise en 1993. Olivier a confiance en sa fille et son petit-fils et il termine donc sa carrière en douceur, tout en continuant à suivre l’entreprise de près. Olivier nous quitte en 2007, à l’âge de 76 ans, à la suite d’une longue maladie.
En 2013, après 44 ans au service de l’entreprise, Carine décide de passer définitivement le flambeau à la troisième génération : Pedro Vandamme et sa femme Cindy Verbeke, assistés de nombreux collaborateurs. Bien que Pedro s’appelle « Vandamme », il n’a jamais envisagé de changer le nom de l’entreprise. Au contraire, par respect et fierté pour tout ce qui a été accompli par son grand-père, il perpétue les activités de « Begrafenissen Bloyart bvba » en s’y dévouant corps et âme.
L’entreprise rejoint aujourd’hui le groupe Sereni. « D’un côté, vous avez un peu l’impression de devoir abandonner votre « enfant », mais d’un autre côté, vous savez que vous allez encore pouvoir poursuivre son éducation. Vous voulez que tout se passe bien. Avec la reprise par Sereni, Begrafenissen Bloyart reste entre de bonnes mains. C’est également la principale raison qui a motivé notre décision. Nous nous retrouvons dans leur façon de travailler », conclut Pedro Vandamme.